Collection L'Inacceptable

2 films soutenus par RESF

2 films sur le thème des sans-papiers et des migrations



Dans sa lettre d'information, RESF nous suggère deux très bons films, sortis en salle en ce mois de février.


Nous relayons donc cette information en vous invitant à vous rendre dans vos salles de cinéma pour les voir.


Pour un instant la liberté



"Ali et Merdad tentent de fuir l'Iran avec leurs cousins Asy, 7 ans, et Arman, 5 ans, dans le but de les ramener à leurs parents qui vivent en Autriche. Mais ils doivent  d'abord passer par la Turquie et attendre un hypothétique visa qui tarde à venir. Ils
font alors la connaissance d'autres réfugiés iraniens : un couple et leur petit garçon cherchant à prouver aux pouvoirs publics qu'ils sont persécutés pour des motifs politiques ou encore un professeur et un jeune Kurde qui surmontent leurs difficultés quotidiennes grâce à un incroyable sens de l'humour…
Des hommes et des femmes qui espèrent de toutes leurs forces entrer en Europe, terre de liberté…" Extrait du dossier de presse du film.


Un aller simple pour Maoré



" Kwassa-kwassa : une barque de pêche, une quarantaine de passagers à bord, une coquille de noix ballottée dans l'océan, le passeport pour "la vie" ou pour la mort, pour les milliers de Comoriens qui tentent chaque année de rejoindre les côtes de l'île française de Mayotte.

C'est à la suite de la décolonisation, alors que l'archipel des Comores accède à l'indépendance, amputé du territoire de Mayotte, que l'écart va se creuser entre les îles. La raison d'état française va orienter le destin des quelques dizaines de milliers d'habitants que comptent Mohéli, Grande Comore, Anjouan et Mayotte.

Alors que d'un côté on s'enfonce dans un marasme politico-économique, en partie commandité via des mercenaires français, de coup d'état en assassinat, de l'autre on se retrouve à devoir adapter son mode de vie traditionnel à l'administration française....

Aujourd'hui, un tiers des 160 000 habitants de l'île française de Mayotte sont des clandestins. L'économie et la vie sociale sont organisées autour de la présence de ces "indésirables cousins pauvres" venus des îles comoriennes. Une main d'oeuvre prête à tout pour quelques euros, qui vient chercher ici "la vie", les soins, la scolarité, l'espoir d'un avenir meilleur... pour finalement se retrouver traquée par la police, organisant sa survie dans des bidonvilles et supportant des conditions de travail proche de l'esclavage...

Mayotte, la comorienne, la française, la mahoraise, plus de trente ans après son rattachement à la métropole, et à la veille de sa départementalisation fait face à Anjouan et à la misère des Comores. " Newsletter RESF 06/02/2009





06/02/2009
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